♥ Marine ♥

Marine 

Les chars d’argent et de cuivre

Les proues d’acier et d’argent

Battent  l’écume

Soulèvent les souches des ronces

Les courants de la lande,

Et les ornières immenses du reflux,

Filent circulairement vers l’est,

Vers les piliers de la forêt

Vers les fûts de la jetée

Dont l’angle est heurté par des tourbillons de lumière

Arthur Rimbaud (1854-1891)

♥ Marilys ♥

Je voulais connaitre la signification du prénom Marilys

Etymologie : Variant de Marie, vient de l’hébreu « mar’yam »

‘’ signifie « Princesse de la mer’’ elles sont courageuse.

Merveilleuse Marylis

 Active et courageuse

 Rien ne te fait peur

 Y a-t-il un obstacle non

 Le courage te porte

 Il te mènera au

 Sommet de tes ambitions

♥ La plage ♥

Si tu es triste

Ecris quelques mots,

Mets-les dans une bouteille,

Puis jette-la dans l’océan de l’internet.

La bouteille échouera sur une plage du net.

Et quelqu’un te lira

Ce sera peut être moi 

♥ Moment de détente ♥

Relaxation

Imagine respirer un air pur

Fabriqué par Dame Nature

Une chaleur réconfortante

Et des oiseaux qui chantent

Image une source joyeuse

Qui coule vive et soyeuse

Au milieu des berges aménagées

S’en va dans un murmure vers les près

Le bruit de l’eau qui ruisselle

Dans un mouvement perpétuel

Qui chante devant tes oreilles

Une ode à la nature, au soleil.

Kinoune lespoèmes.com

♥ La cueillette  ♥

« Les fruits les plus savoureux sont souvent ceux  qu’on cueille

sur les mûrs les plus épineux. » 

Alphonse Esquiros

♥ La mer ♥ 

Sous les coiffes de lin, toutes croisant leurs bras

Vêtus de laine rude ou de mince percale,

Les femmes à genoux sur le roc de la cale,

Regardent l’Océan blanchir l’île de Batz 

Les hommes, pères, fils maris, amants, là-bas

Avec ceux de Paimpol, d’Audierne et de Cancale,

Vers le Nord sont partis pour la lointaine escale ! 

Que de hardis pêcheurs qui ne reviendrons pas!

Par-dessus la rumeur de la mer et des côtes,

Le chant plaintif s’élève, invoquant à voix hautes

L’Etoile sainte : Espoir des marins en péril ;

 Et l’µangélus, courbant tous ces fronts noirs de hâle,

Des clochers de Roscoff à ceux de Sybiril,

S’envole, tinte et meurt dans le ciel rose et pâle.

José Maria de Hérédia (1842-1905)

 ♥Mon amie Flicka♥

La Cavale 

O jeune cavale, au regard farouche,

Qui court  dans les près d’herbe grasse emplis,

L’écume de neige argenté ta bouche.

La sueur ruisselle à tes flancs polis,

Vigoureuse enfant des plaines de Thrace,

Tu hennis au bord du fleuve mouvant

Tu fuis, tu bondis, la crinière au vent :

Les daims auraient peine à suivre ta trace

 Le conte de Liste (1818-1894)