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♥ La nuit des roses ♥
LA NUIT DES ROSES
Il est d’étranges nuits où le parfum des roses
Embaume les cœurs, qui deviennent tout roses
Dans ces beaux soirs d’été on ferme les paupières
Enivré du soleil qui réchauffe les pierres
Les pétales de roses dans la nuit des flambeaux
S’illuminent de lune charmées par son halo
Séléné : La reine de la nuit enflamme les cœurs
Sa pudeur, son mystère excite les désirs admirateurs
La rose blanche de la nuit, capture les sentiments
De son parfum divin les étoiles brillent au firmamentClaudeB
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♥ L’abeille ♥
L'abeille
Le soleil luit; pour l'abeille voici l'heure,
Où sortant sémillante de sa ruche bien aimée,
Elle doit sans relâche butiner l'âme des fleurs,
Dont l'inépuisable jardin est parsemé.
Un joyeux papillon volète sur les herbes,
Et du vif émail dont est paré son corps
Il couronne leur pointes de ses ailes superbes,
Des plus beaux pétales égalant les trésors.
Si bien que l'abeille devient bientôt incertaines
Et que son esprit confus suspend son désir,
Butiner ou flirter, elle ne sait que choisir.
Et m'abeille délaissant ses tâches éternelles
Suivra le papillon aux ocelle irisés
Abandonnant son âme au doux plaisir d'aimer.
Sissi Poésieenhabit
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♥ Automne ♥
Automne
Alors que vient l'automne les bois ont des couleurs de rouille
Les folles feuilles tanguent dans les forêts qui se dépouillent
Avec l'aube, hors de son bois, un brocard s'enfuit
Libre encore, d'aller vers l'onde où son pas le conduit.
Seule, scrutant l'horizon à l'école du buisson,
Une pensée furtive me donne des frissons
L'automne est là et qui donc le condamnera?
L'hiver, déjà aux abois, la place lui volera.
Sissi poésieenhabit
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♥ Le flamant rose ♥
Le flamant rose
Perché sur de longues pattes fines et élancées
d'un danseur il a l'air gracile élégant et racé
On pourrait le penser danseur étoile dans un ballet
Celui des marais des plans d'eau peuplés de cristacés
Son long bec est recourbé tel celui des perroquets
C'est pour facilement les petites crevettes attraper
Sa nourriture préférée délicatement gobée/avalée
Sur une patte il se perche part direct dans les bras de Morphée
Ce que j'aime par-dessus tout chez ce bel oiseau fantastique
C'est sa jolie couleur qui de mes fleurs porte le nom féerique
Rose il est du bout du bec à la queue décliné de la nacre à al brique
Ces nuances alternées sur son joli plumage lui sonnent un air magique
J'aimerais un jour assister à l'envol de cette communauté ailée
Voir des nuages roses survoler mon horizon d'un air de majesté
D'un clin d’œil capter les longs cous, les grandes pattes palmées
Les rosés rosissant dans le soleil couchant doucement irisé
Phoenicopterus roseus est son nom scientifique et savant
Ce nom barbare personne ne le retient dans on subconscient
Il est plus doux et aisé de se rappeler de son petit nom tentant
Rose comme le buvard la rose de Ronsard et le joli flamant
Carole Radureau (17/09/2012)
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♥ La petite ruelle ♥
La petite ruelle
Comme elle semble triste
Même en plein été,
Cette petite ruelle
Qui paraît abandonnée.
De veille maisons
Aux grands murs sombres,
Cachant les rayons du soleil
Lui font de l'ombre.
Les hirondelles qui voltigent
Joyeuses dans l'air
Ne font pas leur nid
Sous ces toits sans lumière.
Et pourtant...
J'entends encore le soir venant,
Le chant berçant d'une maman,
Dans la nuit douce, tel un murmure,
Il y avait tant de chaleur qui rassure.
Sautillant, sur le seuil de la maison,
Jouaient des enfants
Encore dans l'âge de l'innocence,
Un regard triste et doux,
Dans leur yeux noirs, immenses.
Des fleurs...
Aux jolies couleurs,
Accrochées à une fenêtre,
Semblaient dire tant de choses
A vous mettre le cœur en fêtes.
Et puis ... plus rien,
Pas d'arbres, pas de jardins,
Pourtant, il suffit parfois:
D'une maman et de sa chaleur,
d'un enfant et de sa douceur,
D'une fleur et de sa couleur,
Pour qu'il règne
Même au fond d'un taudis,
Un bonheur intense "infini"
Maria salamone
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♥ Le jour s’évanouit ♥
LE JOUR S’ ÉVANOUIT
Le jour s’évanouit d’une splendeur immense,
Le soleil qui s’éteint, dans la nuit qui s’avance,
Met l’horizon en feu dans l’âtre de ses flammes.
Les nuages s’enfuient, dans le sang de leur âme,
De pourpre et d’or en vagues au ciel mouvant,
Dans leur flots sans bruits, emportés par le vent.
Le jour se meurt, la nuit sa délivrance,
Attache une à une, les étoiles qui se balancent.
L’obscurité met sa robe, pour recouvrir le monde,
La lune qui monte, avec sa clarté blanche, l’inonde,
De ses rayons blafards, comme un fanal solitaire,
Fanatisant ainsi, la nuit au ciel de la terre.
La nuit vampirisme du jour, dans le soir du temps
Suce les nuages, en les vidant de leur sang.
Les âmes silencieuses commencent alors à souffrir,
Quand monte dans leurs cœurs, le souffle du désir.
A l’unisson, toutes les voix arrivent des étoiles,
L’oiseau céleste, à tire d’ailes, lève le voile,
De cette ombre, où le noir de la nuit règne en vain,
Pour illuminer le ciel d’un sourire divin
ClaudeB
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♥ La féline ♥
La féline
Être né d'un désir profond
Fille de gouttière et de bas fond
Sans origine et sans critère
Promise à une vie de misère
Attiré par ses grands yeux verts
Comme émeraudes sur velours noir
Anéantis par sa tendresse
Elle est devenue notre maîtresse
Elle est la déesse des lieux
Une petit créature de Dieu
Troisième personne de la maison
Elle fait partie de nos passions
Ymer Tnerger
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