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Par edelweiss le 3 Avril 2015 à 01:00
♥ Beau reflet ♥
Reflet
Sous l’eau du songe qui s’élève,
Mon âme a peur, mon âme à peur !
Et la lune luit dans mon cœur,
Plongé dans les sources du rêve.
Sous l’ennui morne des roseaux,
Seuls les reflets profonds des choses,
Des lys, des palmes et des roses,
Pleurent encore au fond des eaux.
Les fleurs s’effeuillent une à une
Sur le reflet du firmament
Pour descendre éternellement
Dans l’eau du songe et de la lune.
Poème de Maurice Maeterlinck
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Par edelweiss le 2 Avril 2015 à 01:00
♥ Une pensée ♥
Fleur au violet velouté, de tes doux yeux couleur de pensée
Fleur de l’acte et de l’esprit, tu es le symbole de souvenir
De mémoire et de cœur.
"Une pensée pour vous"
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Par edelweiss le 1 Avril 2015 à 01:00
♥ Coucher de soleil ♥
Clic sur la création pour écouter la chanson
Coucher de soleil (Yves Duteil)
Dans les eux de la mer
On voit des reflets d’or
Quand le soleil s’endort
Dans les bras de la mer
Et le ciel se repose,
La mer est un miroir
Où son bleu devient noir
Et ses nuages roses.
Quand le soleil s’éteint,
Les étoiles de la mer
Font un ciel à l’envers
Où dorment les dauphins.
Dans les eux de la mer
On voit des reflets d’or
Quand le soleil s’endort
Dans les bras de la mer.
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Par edelweiss le 31 Mars 2015 à 01:00
♥ Les vieux amoureux ♥
J’ai trouvé ce poème très joli et je voulais le partager avec vous.
Des vieux amoureux
Sur ce petit sentier de terre cahoteux
Ensemble comme deux vieux amoureux.
Nous marchions mains dans la main,
Membres tremblants,
En nous mémorisant nos vieux souvenirs du temps
C’est si bon de nous rappeler nos premiers instants.
Ils sont loin si loin déjà nos premiers serments.
Combien de je t’aime qu’on s’est murmurés tous bas,
Combien de fois tu m’as serrée si fort dans tes bras.
En fermant les yeux, c’est si bon de penser,
Malgré mes rides, amoureux tu es resté.
A travers le temps, malgré nos jours de brouillard,
Je vois toujours dans tes yeux ce premier regard.
Combien de secrets nous avons partagés,
Combien de nuits nous nous sommes aimés.
Combien de rêves est devenus réalité
Combien de jour,
Combien de route ensemble nous avons toujours traversés.
En fermant les yeux, c’est si bon de ce voir encore amoureux,
Combien nous reste-il de jours heureux
Au-delà du temps, au-delà des ans.
Qu’importe tes membres tremblants.
Serre-moi contre ton vieux corps tremblant en me murmurant,
Encore tendrement tes mots d’amour d’antan.
Poème de Natacha
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Par edelweiss le 30 Mars 2015 à 01:00
♥ Floralies les fleurs♥
Les fleurs
Filles de la rêverie et sœurs des songes,
Elles ont un pur langage sans mensonges,
Pour nous dire dans le plus grand des silences
Tout l’amour né de leur magnificence.
Les belles se répandent rêveuses, sous nos pas,
Nous disent alors des mots si doux tout bas,
Que notre âme chancelle et s’en étonne,
Elle que trop souvent on abandonne
Il en est qui viennent en visite
Pour nous rappeler qu’elles existent,
Pour consoler tous ceux qui pleurent
Et pour fleurir ceux qui meurent,
Si ta route est trop dure,
Va, seule, dans la nature
Et ouvre bien grand ton cœur
Pour y semer des fleurs.
(Poésieenhabit.Sissi)
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Par edelweiss le 29 Mars 2015 à 01:00
♥ Joie du printanière ♥
Joie du printemps
Au printemps, on est un peu fou,
Toutes les fenêtres sont claires,
Les près ont pleins de primevères,
On voit des nouveautés partout.
Oh ! Regarde, une branche verte !
Ses feuilles sortent de l’étui !
Une tulipe s’est ouverte…
Ce soir, il ne fera pas nuit,
Les oiseaux chantent à tue-tête,
Et tous les enfants sont contents
On dirait que c’est une fête…
Ah ! Que c’est joli le printemps
Lucie delarue-Mardrus
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Par edelweiss le 28 Mars 2015 à 01:00
♥Couleur printanière ♥
Le printemps
Le soleil faisait craquer les derniers et tardifs bourgeons
Des chênes sous la pression chaude de ses rayons,
Les verdures se nuançaient à l’infini.
C’était une symphonie de couleurs
Allant du cri violent des verts
Aux pâleurs mièvres des rameaux inférieurs,
Dont les feuilles tendres, aux épidermes délicats
Et ténus n’avaient pas encore reçu le baptême
Ardent de la pleine lumière, bu la lampée d’or des rayons chauds,
Car leur oblique courant n’avait pu combler jusqu’alors
Que les lisières privilégiées et les faîtes victorieux.
Mais ce jour-là, une vie multiple et grouillante,
Végétale et animale, sourdait de partout,
Des crépitements des insectes et du chant des oiseaux
A l’éclatement des bourgeons et au gonflement des rameaux,
Craquant dans l’air vibrant comme des muscles qui s’essaient.
Poème de Louis Pergaud
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