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Par edelweiss le 27 Mars 2018 à 01:00
♥ La Rivière ♥
"J'ai marché sur le miroir d'une rivière pleine d'anneaux
de couleuvres et de danse de papillons."
René Char
" On dit que la prairie est dans les nuages alors qu'en réalité
les nuages sont dans la prairie.
On dit qu'une vapeur monte de la rivière comme si la rivière
exhalait son âme en se mettant à l'envers et c'est bien ce qui se passe."
James Galvin
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Par edelweiss le 26 Mars 2018 à 01:00
♥ Rose ♥
Rose
Rose: Belle comme Ève, Hante mon âme
Âme: ainsi moirée, milliers émois en flammes
flammes: pourpres et roses, aux accents de velours
Velours: un océan en vagues couleurs d'amour
Amour: un voyage de noces étoilés
Etoiles: scintillantes d'un doux parfum doré
Or: qui rend fou de ses plaisirs extreme
Extrême: qui atteint cette Ève que l'on aime
Aimer: c'est le fruits, c'est les fleurs, à la musique bleue
Bleu: celui qui fait rêver dans la clarté des yeux
Yeux: dont l'iris ouvre le temple de la vie
Vie: celle où les roses éclairent le jardin du paradis
ClaudeB
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Par edelweiss le 24 Mars 2018 à 01:00
♥ Je suis une larme ♥
Je suis une larme
Je ne suis qu'une larme dans ton œil
Je sais que dans ton cœur, il y a le bonheur tel que tu le veux
au bord de ta paupière, J'erre, ne ferme pas les yeux
Tu sais que si je viens mouiller ton chagrin, j'en emporte un peu
au fil de la rivière claire de tes yeux
Tu sais, j'ai eu du mal à percer le voile tissé par le temps
Pour vivre une seconde, ronde puis couler doucement*
Un peu comme une étoile et sa traînée pâle trace vers ton cou
Le lit d'une rivière claire sur ta joue.
S'il est des mots qui meurent d'avoir eu trop peur d'être murmurés
D'autres se font entendre, tendres sans êtres prononcés
Et mille et une nuits n'auraient pas suffi pour en dire autant
Que l'eau de la rivière claire, en un instant.
parole je suis une larme(live) Yves Duteil
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Par edelweiss le 23 Mars 2018 à 01:00
♥ Le printemps ♥
Le printemps
Les jonquilles en ombrelles,
Couvrent les crocus frêles
L'astre soleil qui passe,
En bleu les colore à voix basse.
La terre se tâche de jolis points vert,
Resplendissante sous l'éther,
Tandis que la marre solitaire,
Lave les nénuphars volontaires
Les belles violettes en avant-gare
Ouvrent leurs cœurs bleu de sarde,
c'est une splendeur universelle,
Elles éclairent le ciel de bleu,
Celui qui chante dans les yeux,
Alors toutes les voix de l'âme,
En chœur aux yeux des femmes,
Chantent leur beauté printanière,
Ainsi qu'aux fleurs rayonnantes de la terre.
Pour que le printemps qui commence à vivre,
Ouvre grand ses bras de la floraison qui nous énivre.
ClaudeB
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Par edelweiss le 22 Mars 2018 à 01:00
♥ L’aigle ♥
L'aigle
L'aigle, c'est le génie! Oiseau de la tempête
Qui des monts les plus hauts cherche le plus haut faîte;
Dont le cri fier, du jour chante l'ardent réveil;
Qui ne souille jamais sa serre dans la fange,
Et dont l’œil flamboyant incessamment échange
des éclairs avec le soleil.
Victor Hugo
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Par edelweiss le 21 Mars 2018 à 01:00
♥ Juste pour vous ♥
juste pour vous...
Sur le bord du chemin j'a&i cueilli une fleur
est-ce un cœur de Marie? Une dame de onze heures?
Elle offre son calice en toute volupté
Et semble se gausser de ma perplexité.
Elle m'a ravi le cœur par son aire angélique
j'ai couru consulter moult livres botaniques
Les noms latins, locaux ou bien élémentaires
Ne m'ont servi de rien. La question reste entière.
A moi Linné, jussieu, Buffon et Tounefort
Bous, Maître, je vous prie accourez en renfort
Je suis au désespoir et m'en remets à vous
Cette damnée fleurette, c'est sûr, peut rendre fou.
Sur le bord du chemin il était une fleur
Qui me dévisageait, narquoise avec ses soeurs
Mais... je suis revenue avec mon air discret
Et juste pou vous, j'en ai fait un gros bouquet.
Sissi poésieenhabit
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Par edelweiss le 20 Mars 2018 à 01:00
♥ Interrogation ♥
Interrogations
J'interrogeai mon cœur un soir de solitude
Sous la douce tiédeur des grands pins immobiles
Qui touchaient les étoiles rompues de multitude,
J'interrogeai mon cœur dans un soupçon fragile.
Il me parut fuyant, indécis fatigué,
Préférant se baigner dans sa béatitude,
Et je l'interrogeai sur la pérennité
De cet état second, gênante incertitude.
Alors que les cigales ont cessé de chanter,
Que les vagues murmurent sans atteindre la dune,
Et qu'un visage S'offre à l'éclat de la lune,
Un cœur a-t-il besoin de se voir houspiller?
Mais je l'interrogeai malgré son hébétude.
Depuis quand n'avait-il pas brûlé d'impatience
A l'approche de pas qui affolaient mes sens?
Il ne répondit pas, plongé dans sa quiétude.
Alors la lune me sourit,
Une brise frissonna ma peau.
Je laissai mon cœur endormi
et j'écoutai le bruit des flots
Michèle Vivien
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