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Par edelweiss le 23 Octobre 2017 à 01:00
♥ La faute du vent ♥
C'est la faute du vent
Devant la fenêtre entr'ouverte
Je voulais écrire un poème.
Les mots n'arrivaient qu'avec peine,
Ma plume n'était guère alerte.
J'écoutais, venant du jardin,
le vent s'engouffrer dans les branches.
Ma page hélas demeurait blanche,
Ma plume glissa de ma main.
Bientôt le vent souffla plus fort
Comme un démon qu rein n'arrête,
Annonciateur de la tempête,
Ce vent était un vent du nord.
Soudain une brusque poussée
Fit s'ouvrir en grand la croisée.
Et comme un papillon léger,
Ma feuille au loin s'est envolée.
Sissi poésieenhabit
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Par edelweiss le 21 Octobre 2017 à 01:00
♥ Le champ de blé ♥
Le Blé: Abondance, Richesse, Fertilité
Nourriture des hommes, le Blé qui devient farine, qui devient pain,
est la plante hautement symbolique de la richesse, l'abondance, la
fertilité.
On peut rappeler au passage la parabole de l'épi vide qui se redresse
et de l'épi plein de grain qui courbe la tête sous le poids, et sa leçon
morale: celui qui n'a en lui aucune richesse a une conduite prétentieuse.
Par contre, celui qui a accumulé savoir et expérience humaine reste modeste
parmi ses semblables.
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Par edelweiss le 20 Octobre 2017 à 01:00
♥ La terre ♥
La terre
La terre a … et va tourner
Il faut y croire, ce n’est pas terminé
La terre continue toujours de tourner
Seul le froid, a envie de nous quitter
Craignant le soleil qui veut se rapprocher
On voit des oiseaux se refaire un nid
Aussi toute cette neige, déjà parti
Quand hier encore, tout était blanc
Et ça, depuis déjà un long moment
Notre ciel en avril devient plus bleu
Nous d’ailleurs on se sent plus heureux
C’est comme au printemps de la vie
Quand on est encore un peu endormi
Mais bientôt, on fera face à l’été
Du soleil, on n’en aura jamais assez
Avant qu’on se retrouve en automne
Que l’on vive quelques heures monotones
Oui, l’hiver viendra, comme chaque année
Il faut y croire, ce n’est pas terminé
Avec portes closes, rideaux fermés
Notre terre continue toujours de tourner
C’est avec les beaux souvenirs de la vie
Que l’on vivra, le reste de notre vieClaude Marcel Breault
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Par edelweiss le 18 Octobre 2017 à 01:00
♥ Le torrent ♥
LE TORRENT
Le torrent, dans sa transparence glacée,
Coule en silence, caressant les rochers.
Parfois tumultueux dans son écume éclatée,
Il déroule sa vie comme un inconnu, les yeux fermés.
A l’aveugle il inonde trompeur,
Avec son écume blanchâtre les truites qui ont peur.
La bouche ouverte, elles affrontent avec ardeur,
Ses courants sans vertus, pour un monde meilleur.
La souffrance et le froid dans cette onde suprême,
Eclaire leur vie dans leurs yeux clairs et blêmes.
Frissonnantes dans cette eau qui les traîne captives,
Un destin sans pitié pour ne plus qu’elles vivent,
L’onde piégeuse où guette le pêcheur,
Dans un silence transparent qui domptera ce cœur.
Alors épuisée, sans haine ni férocité,
Viendra la nuit cueillir le dernier souffle de liberté.
ClaudeB
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Par edelweiss le 17 Octobre 2017 à 01:00
♥ Le géranium ♥
Le géranium tient son nom du grec gérànion, qui veut dire"bec de grue",
appellation relative à son fruit, très long et pointu comme un bec
de cet échassier.
Sa gaieté et sa robustesse, sa culture facile, en font l'ornement idéal
des balcons et donnent un aspect grimpant aux petites villes et villages
de nombreux pays d'Europe.
Sa solide rusticité en fait le symbole de la simplicité et de la consolation.
Le géranium: Simplicité, Consolation
Dans un album mourait fossile,
Un géranium cueilli aux îles
Un fin jongleur en vieil ivoir
Raillait la fleur et ses histoires...
-"Un requiem?" demandait-elle,
-"Vous n'aurez rien, Mademoiselle!"
Jules Laforge
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Par edelweiss le 16 Octobre 2017 à 07:00
♥Crève-cœur ♥
Crève-cœur
Doux ami, pardon si je vous évite,
Je ne voudrais point, vous en affliger,
Je fuirais avec beaucoup moins de peine
Si le mépris me faisait vous quitter.
Alors que ma raison au loin m'entraine,
L'aiguillon de l'amour vers vous me pousse,
Dieu que le devoir est plein de rigueur!
Fuir lâchement quand on fuit ce qu'on aime!
Tout en ce monde ne m'est que crève-cœur,
Quitter un amant beau, jeune et réjoui,
Mais lorsque s'en est allée notre fraîcheur,
Le beau nous est cruellement interdit.
Ô toi chêne centenaire pardonne les blessures
Que pour graver son nom j'ose faire à ton tronc,
La pointe de mon silex ne t'ôte point la vie,
Des lettres de son nom tu seras embelli.
Enterrez-moi au pied de ce vieux chêne,
J'y serai bien plus près de ma peine
Semez-y les violettes Douces à mon cœur,
Dans mon tombeau elles parfumeront mes pleurs.
Sissi poésieenhahit
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