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♥ Hatchi ♥
Un amitié sans Borne
L'histoire du chien Japonais Hachikö raconte la relation unique
d'un chien et de son maître, le professeur Hidesaburo Ueno.
Depuis la naissance d'Hachilô en 1923, le professeur avait pour
habitude de passer chaque jours à la gare de Shibuya en allant
au travail, accompagné de celui-ci.
Hachikö y retournait le soir et attendait patiemment le retour de
son maître. Mais le 21 mai 1925, Hidesaburo Ueno, foudroyé par une
attaque cardiaque sur son lieu de travail, ne rentra pas.
Pourtant, son compagnon à quatre pattes continua ses allées et venues
quotidiennes entre le domicile et la gare durant neuf années, soit
jusqu'à sa mort.
Une loyauté Honorée
Les voyageurs réguliers s'habituèrent à la présence du chien dans
la gare de Shibuya et l'histoire du fidèle compagnon commença à se
répandre dans tout le pays. Pour rendre hommage à cette loyauté
sans faille, une première statue de bronze à l'effigie de
l'animal fut érigée en 1934 devant la gare.
Mais lorsque la guerre éclata, il fallut la faire fondre, et une
seconde statue d'Hachikö fut de nouveau installée en 1948.
L'animal de compagnie a même été immortalisé par deux fois au
cinéma.
Un film magnifique mais triste qui vous fait verser bien des larmes.
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♥ Dernier bonheur ♥
Dernier Bonheur
A l'ombre du vieux chêne dans son allure altière,
Savait-elle qu'elle rêvait ses amours dernières?
Fuyant toute lumière, les yeux encore fermés,
Elle pensait avoir été, juste pour lui, créée.
Elle partait en songe et pour ce doux murmure
Avait volé un chant d'oiseau sous la ramure
Lorsqu'elle ouvrit ses paupières restées closes,
Tomba son dernier rêve comme pétale de rose.
Et, en un seul, mais qui fût le plus essentiel,
Elle pasa son regard dans l'infini du ciel.
Sissi poésieenhabit
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♥ Le renard ♥
Les Hôte de nos montagnes: Le renard
Taille: 90 à 120 cm et 45 cm avec la queue
poids: 6 à 40 kg
Longueur pied; 5 à 6,3 cm
Largeur: 3,4 à 5,4 cm
On peut le rencontrer jusqu'à 2 500 m d'altitude,. Ses pieds ont 4 doigts
de forme ovale; les deux pelotes digitales externes sont situées nettement
à l'arrière, avec les griffes orientées vers l'avant (invisible dans la
poudreuse). quand il se déplace au trot dans la neige, sa patte postérieur
vient se mettre dans la trace de la patte antérieur.
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♥ Lumière d’un soir ♥
Lumière d'un soir
Un archipel de bleu, colore tous les espoirs
Quand se couche au vent de la lune, la lumière du soir
Je regarde ce ciel au travers de doux feuillages
Des milliers de rayons, se brisent sur son rivage
Ensevelis et sereins sous ses longs bancs de feu
Dans des formes inconnues, s'ouvre l'archipel des dieux
C'est un de ces soirs, adorables où il n'y a pas d'éclairs
pas un souffle de vent flamboyant dans les airs
Tout vogue comme un voilier d'or au centre de l'éther
Sur cette île des airs, je vois montant dans le ciel
Les marches d'escaliers sur le chemin de l'éternel
J'écoute la paix qu vole dans le feu du couchant sombre
Je me vois fuir dans ce vaisseau en marchant dans mon ombre
Aurais-je trouvé enfin la clé de tous les mystères
Avec cette croix du sud importée de puis la terre
J'entends une voix, comme celle d'en haut: j'écoute
Mon cœur se réveille, ce n'était qu'un songe, sans doute
ClaudeB
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♥ Le chardon bleu ♥
Chardon bleu
Laisse vivre
Ton chardon bleu
aux invasions de tes pensées
sur les terres sacrées de tes collines
Laisse mirer
ton chardon bleu
dans les regards saillants
des esquisses guerrières de tes racines
Laisse courir
tes chevaux bleus
sous les cieux de la fleur étoilée
aux travers des champs sans discipline
Avec tes mélodies
Chante
L'immortalité de tes épines
Parhal 2015
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♥ Juin ♥
Juin
Enfin il est là, le féerique mois de juin
Disciple du soleil brillant comme sequins.
Le zéphyr soulève les ailes des demoiselles
Et fait rougir les élytres des coccinelles.
l'été se faufile à travers les frondaisons
Alors que les abeilles jouent à saute moutons.
Juin! bénies soient tes saveurs de gourmandise
Puisque avec lui revient le bon temps des cerises.
Nos lèvres rougies lui distribueront des baisers
Aussi sucrés que d'inavouable péchés.
Sissi poésieenhabit
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♥ Le pélican ♥
Le pélican
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage,
Dans les brouillards du soir retourne à ses roseau,
Ses petits affamés courent sur le rivage,
En le voyant qu loin s'abattre sur les eaux.
Déjà, croyant saisir et partager leur proie,
Ils courent à leur père avec des cris de joie,
En secouant leur becs sur leurs goitres hideux,
Lui, gagnant à pas lents une roche élevée
De son aile pendante abritant sa couvée,
Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux.
Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte,
En vain il a des mers fouillé la profondeur:
L'Océan était vide et la plage déserte;
Pour toute nourriture il apporte son cœur.
Sombre et silencieux, étendu sur la pierre,
Partageant à ses fils ses entrailles de père.
Dans son amour sublime il berce sa douleur,
Et, regardant couler sa sanglante mamelle,
Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle,
Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur,
Mais parfois, au milieu du divin sacrifice,
Fatigué de mourir das un trop long supplice,
Il craint que ses enfants ne le laissent vivant,
Alors il se soulève, ouvre son aile au vent,
Et, se frappant le cœur avec un cri sauvage,
Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu,
Que les oiseaux de mers désertent le rivage,
Et que le voyageur attardé sur la plage,
Sentant passer la mort, se recommande à Dieu.
Poème d'Alfred de Musset,
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