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♥ Printemps d’amour ♥
Printemps d'amour
Toujours matinal quand nous dormons encore
Il jouit avant nous de l'astre aux rayons d'or
Saison des amours que les oiseaux fervents
Savourent comme un doux et merveilleux présent.
Dans les gazons si frais, dans le velours des fleurs
Dans le cristal des eaux et dans celui des coeurs
Printemps d'amour, saison que l'on regrette ici-bas
Mais s'il ne mourait pas, l'été ne serait pas.
Sissi poésieenhabit
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♥ Rose bleue ♥
La rose bleue
Dans la nature, il n'existe pas de rose bleue. En effet, les rosiers ne
produisent pas le pigment végétal primaire qui est à l'origine des vraies
fleurs bleues, la Delphinidine.
Traditionnellement, les roses bleues ne pouvaient être obtenues que par la
teinture de roses blanches. Des prétendues "roses bleues" ont parfois été
produites par es méthodes classiques d'hybridation, mais les fleurs
obtenues, comme par exemple "Blue Moon",ont une couleur plus proche du lilas
que tu bleu.
En 2014, après 13 ans de recherches conjointes, les société florigene
(Australie) et Suntory (Japon) ont créé la première vraie rose bleue en
recourant à l'ingénierie génétique. Le gène de la delphinidine a été cloné
à partir d'un pétunia et inséré dans un rosier à fleurs mauve parme,
"Cardinal de Richelieu" (cultivar de Rosa gallica obtenu en Hollande en 1840
par Van Slan).
Cependant , comme le pigment cyanidine était encore présent, la couleur de la rose
tirait plus sur le bordeaux foncé que su rel vrai bleu. Des recherches ultérieures
sur ce rosier, faisant appel à la technologie de l'ARN interférent pour réduire la
production de cyanidine, ont produit une fleur d'un violet très foncé, avec
seulement quelques traces de Cyanidine.
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♥ Les quatre saisons ♥
Les quatre saisons
Combien me reste-t-il de printemps à semer
Quand le soleil levant dissipe la grisaille?
Perce-neige et crocus, plantés dans la rocaille,
Seront les tout premiers pour venir nous charmer
L'odorant seringa, le muguet, la jonquille,
Les arbres du verger; tout habillés de blanc,
Écoutent, stupéfaits, la grive qui babille
Et les éclats de voix du merle conquérant.
Combien me reste-t-il d'étés à contempler
Quand la lune est propice au lever des semailles?
Les prés sont tout remplis de champêtre sonnailles.
Les taillis, les buissons de nids vont se peupler.
Le moineau pillera la fraise et la framboise.
Le discret chèvrefeuille embaume les matins,
La frêle campanule a des airs de bourgeoise,
Le rosier souverain exhale ses parfums.
Combien me reste-t-il d'automne à subir
Quand septembre apparaît nous tenant ses promesses?
Les jardins, les vergers dispensent leurs richesses
Et l'ouest orageux nous frappe sans faiblir
L'aronde se rassemble et la maison frissonne
Notre parterre accueille un dernier papillon;
Quand tout devient muet, la nature s'étonne
Et le merle craintif se cache en son buisson
Combien me reste-t-il d'hiver à redouter
Quand l'aquilon fougueux nous couvre de nuages?
Les oiseaux migrateurs quittent leurs pâturages,
Les bois tout effeuillés semblent se lamenter;
Les champs sont dépeuplés, la nature déserte,
Tout n'est plus que silence engourdi de frimas,
Plus un cri, plus un chant, toute choses est inerte,
Seul, le vent mugissant sévit avec fracas.
auteur inconnu
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♥Aux montagnes divines ♥
Aux montagnes divines
Glaciers bleus, pics de marbre et d'ardoise, granits,
Moraines dont le vent, du Néthou jusqu'à Bègles,
Arrachez, brûle et tord le froment et le seigle,
Cols abrupts, lacs, forêts pleines d'ombre et de nids!
Antres sourds, noirs vallons que les anciens bannis,
Plutôt que de ployer sous la servile règle,
Hantèrent avec l'ours, le loup, l'isard et l'aigle,
Précipices, torrents, gouffres, soyez baénis!
Ayant fui l'ergastule et le dur municipes,
L'esclave Geminus a dédié ce cippe
Aux Monts, gardiens sacrés, de l'âpre liberté;
Et sur ces sommets clairs où le silence vibre,
Dans l'air inviolable, immense et pur, jeté,
Je crois entendre encor le cri d'un homme libre!
José Maria de Hérédia (1842-1905)
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♥ Oh ! lac ♥
Oh! Lac
Oh! lac oh! Mon beau lac, oh! magique montagne
Tu as conquis mon cœur, tu as conquis mon âme
Niché au pied des pics, au pied des névés
Tu resplendis dans ton immense beauté
Dans ce ciel merveilleux que nous offre l'été
Ce ciel pêche dans tes eaux toute sa volupté
Pour te recouvrir de cette belle couleur bleutée
Tu es l'accus mythique de ce lieu
Ton panoramique inonde tous les yeux
La grande Pythie n'aurait pas fait mieux
Tu es tout dans la balade de ton tour merveilleux
Mon dieu que la montagne es belle
Sa beauté resplendit car elle est éternelle
mon cœur inondé se fond dans le leur de ton cœur
Sa cantharide vibre dans ton palais bonheur
ClaudeB
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♥ Le tournesol ♥
Le tournesol est une plante oléagineuse et tient son nom de son
héliotropisme spectaculaire. Sa culture est considérée comme tolérante
à la sécheresse grâce à un système racinaire très développé et bien
implanté. Généralement monoflore, il existe des types polyflores.
La couleur et la forme des fleurs ligulées, ainsi que la forme du
capitule sont variables.
Introduit en Europe au 16e siècle d'abord comme plante ornementale,
c'est au 19e siècle que le tournesol devient une plante oléagineuse
cultivée par les russes.
En effet, l'église orthodoxe interdisait, durant le carême, la consommation
de corps gras et l'huile de tournesol ne figurait pas dans cette liste
interdite.La teneur en huile de la graine atteint alors 40% grâce au
des sélectionneurs russes.
Première plante annuelle cultivée spécifiquement pour son huile.
Le développement du tournesol comme plante de grande culture en Europe
de L'Ouest, et particulièrement en France, est récent: il date de 1960.
La composition de son huile, de bonne qualité nutritionnelle et supportant
bien la cuisson, ainsi que ses besoins culturaux limités, sont les atouts
majeurs de son développement. Pouvant se féconder avec 49 espèces proches
génétiquement, le tournesol dispose de ressources génétiques très diversifiées.
On peut ainsi attende des améliorations importantes dans le futur, en terme
d'adaptations agronomiques et de diversification des utilisations.
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♥ L’eau belle ♥
L'eau belle
Je suis née dans le ciel par le flanc d'un nuage,
De la caresse du vent sur le front de la mer
Avant d'entreprendre un très long voyage,
d'achever mon enfance en revenant sur terre.
Ainsi tombée en goutte de la dernière pluie,
J'ai retrouvé le sole dans un champ d'herbes folles
Où je me suis glissée par un petit conduit
Pour y dormir un peu au fond d'une corolle.
Rosée je glissais tout au long d'une tige,
Attirée par le chant d'un ruisseau de campagne,
Me voici dans le sein d'une eau qui m'oblige
A suivre le sort de mes autres compagnes.
Nous flânons dans les près au gré des méandres,
Insouciantes et heureuses de paysages nouveaux,
Lorsqu'une cascade nous secoue tous les membres
Nous jette dans le vide, ah! je tombe de haut!
Je traverse les villes au pied des monuments,
Je passe sous des ponts ou l'on danse tous en rond,
et j'en reçois sur ma robe de noirs effluents
Qui ternissent la fête en sombres tourbillons.
Je suis asphyxiée, je dérive, je me noie,
Je glisse entre les algues, je coule, je sis perdue.
Soudain une lumière, la vie reviens en moi
J'arrive en estuaire, la mer à les bras tendus.
Sissi poésieenhabit
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