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♥Au jardin des fleurs ♥
AU JARDIN DES FLEURS
Au jardin des fleurs
Je vois l’âme de ton cœur
Je vois toutes les fleurs bleues
Aux couleurs de tes yeux
Ton âme resplendit
Dans son immense infini
Son azur phosphorescent
Illumine le temps
Une gerbe dans les cieux
Un diadème pour les dieux
Les astres pasteurs
Scintillent de bonheur
Tu es leur souveraine
A mes yeux tu en es la reine
Monette mon amie
Tu le seras toute ma vie
Je viens de faire un voyage sacré
Dans ton cœur étoiléClaudeB
Hélène est désolée de ne pouvoir vous rendre visite
elle est privée d'internet en Savoie et passera dès qu'elle le pourra
Je crois que certaines n'ont pas compris c'est Hélène et non moi Marlène
qui est partie en cure elle ne peut pas passer n'ayant plus d'internet
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♥ La Bruyère ♥
La Bruyère
Loin de tout fleurit la bruyère; sur les landes solitaires, sur les
pauvres collines, les rochers escarpée, à l'écart de toute habitations.
Ses modestes grappes frissonnantes sous le vent.
Ses Clochettes d'un rose mourant, presque mauve, évoquent une douce
tristesse, un effacement résigné mais combien délicat et touchant, un
effacement résigné mais combien délicat et touchant.
Bruyère, image même de la solitude!
J'ai cueilli ce brin de bruyère;
L'automne est morte souviens-t-en,
Nous ne nous verrons plus sur terre,
Odeur de temps, brin de bruyère,
Et souviens-toi que je t'attends.
Guillaume Apollinaire
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♥ L’olivier ♥
L'olivier
Il ne porte pas d'armure,
son esprit n'est pas guerrier,
D'argent est sa ramure,
De sagesse sa pensée.
Il fait parfois ce rêve étrange,
Un vent furieux s'élève soudain,
Fait pleurer toutes les branchez
Et trembler ses longues mains.
Des nuées de fine ramilles
Par l'aventure attirées,
De-ci, De-là, s'éparpillent
assoiffées de liberté.
Mais leur destinée n'est pas l'errance,
Bien plus magique est leur devoir,
Tous ces jardins qu'elles ensemencent,
Fleurissent alors d'un fol espoir.
D'un élan unique sur toute la terre
Jaillissent des arbres d'argent par milliers,
Tandis qu'une main qu'un beau soleil éclaire,
Tend à chaque être un rameau d'olivier.
Sissi poésieenhabit
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♥ Le liseron ou convolvulus ♥
CONVOLVULUS
Convolvulus où liseron deux beautés
A l’iris de mes yeux toujours émerveillé
Deux magnifiques paraboles sacrées
Fouillent l’infini du firmament étoilé
Les antennes intérieures aux fils tout dorés
En silence écoutent la voie lactée
Cherche les trous noirs à la couleur voilée
Du profond des ténèbres le mystère reste entier
Le feuillage argenté, brille du chant sacréClaudeB
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♥ Amour Caché ♥
Amour Caché
Je suis lasse des pivoines et des roses pâlies,
Des lys royaux sans brin de mélancolie,
Des froid camélias, des dahlias échevelés,
J'aime mieux les violettes pour leur humilité.
Dans la terre humide ondule leurs tige gracile,
Loin des maisons tristes et étouffantes des villes.
Tapies dans les bois, seules et souvent délaissées,
Combien elles méritent le symbole "amour caché".
délicates, elles ne se laissent cueillir qu'à la main,
sans imposer l'épine, elles offrent leur satin.
Timides éphémères, elles ouvrent sans aucun retour
Le temps que la vie concède aux jeunes amours.
Poète, cours dans les bois tant qu'il s'en cache encore,
cueillir les fleurs exquises que le vulgaire ignore,
Sur tes plus beaux ers qu'elles répandent leur parfum,
Et qu'elles embaument tes élégie au charme défunt.
Sissi poésieenhabit
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♥ La pervenche ♥
LES PERVENCHES
Les pervenches dans l’herbe verte se prélasse
Jalouses de ces beautés les herbes les enlacent
Créant un tapis harmonieux dans le calme du bois
Qui s’étale devant les yeux l’iris jouit de ses émois
En contemplant la délicatesse de ces étoiles du jour
Dont la douce couleur suscite bien des amours
L’amour est dans cette nature qui expose ses beautés
Pour rendre nos vies pleines de félicité
La plus simple des fleurs : la pervenche bleu
Garde en son cœur un sourire merveilleux
Il y a dans l’air des senteurs et des baumesJ’écoute chuchoter les fleurs, comme le font les fantômes
Claudeb
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♥ Le train ♥
Le train
Dans ce train béni qui m’entraîne
Je ne cache pas mes heures de joie
fuite du temps, des sentiments rengaine,
Des soleils de peine parfois.
Mon regard éperdu s'accroche à l'horizon,
Au murs dressés, aux champs, aux rivières,
Aux grand bois, aux carrés de blé à foison,
Puis aux pins qui noircissent le bleu de la mer
L'odeur de liberté saoule mon âme inquiète,
Je m'en vais,n je pars, délivrée,
Hors des sentiments fous inventés pour souffrir,
Fuir, fuir mes champs de vision, bouleversés.
La nature proche m'enveloppe, me happe,
Un rai filtre par un chemin du ciel,
Serait-ce un signe du destin loin, d'un monde réel
Ce rayon, étrange qui soudain me frappe.
Dans mon jardin, secret enfoui par le temps
Mes espoirs dorment comme de divins mensonges,
Et si la vie est jeu de recommencements,
Au temps fixé pour renaître je songe.
Qui saura m'enlacer de musique et de romance
pour enchanter mes nuits mieux que mes souvenirs?
Mais que deviendra un cœur crucifié qui veut s'offrir
Si au bout du quai personne ne s'avance?
Sissi poésieenhabit
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