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♥ Promenade d’hiver ♥
LE FROID, LA NEIGE, LES PENSES
Dans le froid qui sévit, mon cœur bat fantoche
Je tremble dans mon corps, les frissons me reprochent
La bise qui s'agite en arabesques folles
Pique, comme un démon, ce corps qui carambole
La face vague et blanche, l'œil fixe en ce lieu
Brûle d'un dernier rayon, comme l'oiseau de feu
Je suis glaçon dans un bal pas joyeux
Rêve des amis, autour de moi, au coin du feu
Mon regard reflète les frissons de mon âme
Comme si mon esprit avait éteint sa flamme
Et soudain, s'en allant comme l'oiseau qui passe
Abandonne son nid comme de guerre lasse
Dans ce froid qui sévit mon cœur joue de la lyre
Je ne pense plus à rien, pas même écouter l'eau vivre
Plus de lettres, plus de sons, à sortir de ma bouche
Des refrains de chanson aux amours peu farouches
Tremble mon corps de ses frissons pas mystères
Le froid m'a transformé en être solitaire
La clarté du dehors emplie toute mon âme
Des fantômes givrés s'amusent, je les blâme
La flamme qui crépite emplit mon cœur d'amour
La chaleur qui me berce a la douceur du veloursVelours qui miroite de belles couleurs du bleu
Celui que je vois avec le cœur, dans les cieuxClaudeB
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♥ Souvenir ♥
« Ecrire, c’est se souvenir. Mais lire c’est aussi se souvenir. »
François Mauriac
« La nostalgie, la fiancé des bons souvenirs qu’on éclaire à la bougie »
Grand corps
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♥Bisous d’automne ♥
Chanson d’automne (extrait)
Déjà plus d’une feuille sèche
Parsème les gazons jaunis ;
Soir et matin, la brise est fraîche,
Hélas ! les beaux jours sont finis !On voit s’ouvrir les fleurs que garde
Le jardin, pour dernier trésor :
Le dahlia met sa cocarde
Et le souci sa toque d’or.La pluie au jardin fait des bulles ;
Les hirondelles sur le toit
Tiennent des conciliabules :
Voici l’hiver, voici le froid !
Théophile GAUTIER (1811-1872)
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♥ Deux petits chaussons ♥
Deux petits chaussons
by André Claveau
C'est l'histoire banale
De ce ver de terre
Amoureux d'une étoile
Histoire d'enfant
Qui souvent fait pleurer
Les grands
Deux petits chaussons de satin blanc
Sur le cœur d'un clown dansaient gaiement
Ils tournaient, tournaient, tournaient, tournaient
Tournaient toujours
Plus ils tournaient, plus il souffrait du mal d'amour
Deux petits chaussons et par dessus
Les plus jolis yeux que l'on ait vus
Sous de longs cheveux légers, légers
Et qu'il était bien obligé d'aimer
Le nez vermillon
Le chapeau sur la tempe
Comme un papillon
Sous les feux de la rampe
Le soir, il jouait
Mais tandis que les gens
Riaient ...
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♥ Le petit train de campagne ♥
Joli petit train
C’est l’histoire d’un joli petit train
Bien loin d’un quotidien train-train
Qui parcourait la campagne et ses chemins
Cherchant un peu dans tous les recoins
L’Amoureuse qui lui semblait si loin
Celle qu’il tchoutchoutera avec entrain
Lui murmurant ainsi de tendres refrains
C’est l’histoire d’un joli petit train
Qui ma foi , était très coquin
Même si, au 14 juillet sous un air républicain
Il pouvait entonner un petit quin-quin
Et tout ça en faisant grincer ses freins
Voulant épater une Amoureuse de son petit grain,
Qui dissimulait si bien son chagrin.
C’est l’histoire d’un joli petit train
Avec son tempérament sauvagin
Qui parcourait la campagne loin des citadins
Cherchant ce petit coin, Venise de l’Eden
Pour y emmener son Amoureuse, sans témoin
Où il pourra lui montrer son cœur de Séraphin
En lui susurrant , Ô combien d’elle, il a le béguin !
C’est l’histoire d’un joli petit train
Avec son sourire enfantin
Qui circulait entouré mais tellement orphelin
Eh bien ce joli petit train, un beau matin
A trouvé son Amoureuse au bord d’un chemin
L’a mise tout près de lui pour la couvrir de câlins
Lui murmurant que le bonheur n’était plus pour demain.
KorZéam ( jepoeme.com)
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♥ Le bain ♥
« Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas
D’aller vers de nouveaux paysages, mais d’avoir d’autres yeux , de
Voir l’univers avec les yeux d’un autre, de cent autres. »
Marcel Proust
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