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    Rêve bleu

     

     

    Veux-tu qu’au beau pays des Rêves

    Nous allions la main dans la main ?

    Plus loin que l’odeur des jasmins,

    Plus haut que la plainte des Grève 

    Veux - tu du beau pays des Rêves

    Tous les deux chercher le chemin ?

     

    J’ai taillé dans l’azur les toiles

    Du vaisseau qui nous portera,

    Et doucement nous conduira

    Jusqu’au verger d’or des étoiles.

    J’ai taillé dans l’azur les toiles

    Du vaisseau qui nous conduira

     

    Mais combien de terre est lointaine

    Que poursuivent ses blancs sillons !

    Au caprice des papillons

    Demandons la route incertaine 

    Ah ! Combien la terre est lointaine

    Où fleurissent nos visions !

     

    Vois-tu : le beau pays des Rêves

    Est trop haut pour les pas humains.

    Respirons à deux les jasmins,

    Et chantons encore sur les grèves.

    Vois-tu : du beau pays des Rêves

    L’amour seul en sait les chemins

    Armans silvestre


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  • Songe

     

     

     

    « L’  avenir est un lieu commode pour y mettre

    Des songes. »

    Anatole France

     

    « Qui ne songe qu’à soi quand sa fortune

     est bonne, dans le malheur n’a point d’amis. »

    Jean-Pierre Floria


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  • Timidité

     

     

    « Sentiments timides, douce mélancolie,

    Franchise et bonté d’une âme qui s’éprend,

    Joie languide des premiers attendrissements

    De l’amour, ou êtes-vous ?.

    Premier amour de Ivan Tourgueniev


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  •  Glamour

     

     «  La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l’âme. » 

     De voltaire 

     «  Les femmes sans charme sont comme les poètes qu’on ne lit pas. » 

    De Astolphe de Custine


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    L’an nouveau 

     

     

    ♥ l'an nouveau ♥

     

    « Il vaut mieux avoir de l’avenir que tu passé » 

    Victor Cousin 

     

    «  il ne faut pas chercher à rajouter des années à sa vie, mais plutôt essayer de rajouter de la vie à ses  années. » 

    Oscar wilde 

     

    «  Chaque année, le rossignol revêt des plumes neuves, mais il garde sa chanson. »

    Frédéric Mistral




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  •  L’ épiphanie 

     

    L’ épiphanie des trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar venu porter des présents à l’enfant Jésus :De la myrrhe, de l’encens et de l’or. 

    Ou fête des rois, commémore, la visite. 

    Pour trouver leur chemin jusqu’à la crèche, les mages ont suivi une étoile plus brillante que toutes les autres. C’est ce qui les a guidés et on l’appelle l’étoile du berger. 

    Aujourd’hui la tradition veut que pour le « jour des rois » on partage un gâteau appelé galette, selon la région, il s’agit soit d’un gâteau feuilleté soit un gâteau brioché.

     

     

    La galette telle que nous la connaissons aujourd’hui 

    Est née d’un différend qui opposa au XVeme siècle  les boulangers et les pâtissiers. Chacune des deux corporations voulait obtenir le monopole de la fabrication du gâteau symbolique. Ce furent les pâtissiers qui l’emportèrent auprès du roi François1er. Mais il resta permis aux boulangers « de faire quelque chose » 

    Ceux-ci jouèrent sur les mots : ils inventèrent la galette, qu’ils offraient gracieusement à leurs clients, le jour de l’épiphanie. Chaque galette cachait une fève.

    Il fut admis que celui qui la découvrirait dans sa part devait à son tour offrir une galette identique (qu’il payait cette fois) afin d’en régaler ceux avec lesquels il avait partagé la première.


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  •  Joies de l’hiver

     

     

    La vigne endolorie sous le poids des nuages,
    Pareille au clapotis des barques enchainées,
    Gémit, pleure et s’éteint comme un brasier mouillé
    Par la rage du ciel et son gravier d’outrages.

     

    Les lavoirs de soleil et leurs lourds sarcophages
    Ruissellent de tumeurs aux couleurs bigarrées,
    Comme si leur destin se tissait sous les dès
    De gouttes détachées d’un suaire sauvage.

     

    Seule, morne et feutrée, une cloche d’airain
    Sonne un glas parfumé d’une douce beauté
    Dont le silence boit la mélodie sans fin.

     

    Or la vigne endurcie, comme un oratorio,
    Fugue le long de mots brillants de nouveauté,
    Que ce poème joue sur un pas d’adagio.


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